Patrick Sébastien, le Cap d'Agde, le nu, les enfants et Vanda Spengler ...
- 23 août
- 14 min de lecture
Voilà un titre pour le moins bizarre. C'est quoi le rapport entre tous ces trucs ? Où veut-il donc en venir ?
Je m'explique ...
Vous avez peut-être entendu parler de cette anecdote croustillante de l'été : pendant un spectacle divertissant de Patrick Sébastien au Cap d'Agde, une femme est montée sur scène et a jugé amusant de mimer une fellation sur l'artiste en plein concert devant tout le monde ...
Cet acte a été filmé et publié ensuite un peu partout sur les réseaux sociaux. Sous ces publications, des milliers de commentaires désobligeants, Les faits ont, de toute évidence, déchaîné les passions, bien plus que sur des futiliés telles que la guerre en Ukraine, le génocide à Gaza et autres petites choses sans importance aux yeux de ces personnes. Il est vrai que l'on a chacun nos priorités et nos centres d'intérêts, notre propre conception de l'important et de l'anecdotique.
En résumé, les réactions indignées des gens face à cet acte qui va marquer l'histoire de l'humanité furent à peu près toujours les mêmes :
C'est scandaleux, et tout cela devant des enfants, elle est bien belle, la France !
Je ne l'ai jamais aimé mais ça confirme ce que je pense de lui : c'est juste un gros pervers.
Quoi, il y a des parents qui prennent leurs enfants dans des camps nudistes ? C'est normal ? ON ne dit rien ? Et après on s'étonne qu'il y ait des viols ?
On devrait retirer les enfants à tous ces parents qui emmènent leurs enfants dans des endroits où les gens se baladent à poil devant eux toute la journée !
Tous des pervers, et les enfants dans tout ça, on y pense ?
Si des parents vont comme ça dans des camps nudistes avec leurs gosses, ils ne faudra pas se plaindre s'ils finissent un jour sur le trottoir !
Bref, des tas de réflexions fort intelligentes, des centaines, des milliers d'avis du même genre, j'en passe et des meilleures (ou, plutôt, des moins bonnes).
Au même moment, j'exposais ma série "Contrastes" au 15ème Festival de la photographie de nu artistique de Villeréal. Un des exposants m'a raconté une anecdote lors de cette exposition. Il logeait dans une chambre d'hôtes et il a logiquement parlé de l'exposition à un couple qui résidait également sur place. Il s'est rapidement rendu compte que ses interlocuteurs étaient, sinon choqués, à tout le moins gênêés et réticents à l'idée de venir y faire un tour par curiosité comme il les invitait à le faire : "oui mais je sais pas, ce sont des photos de nu, j'hésite, je sais pas comment je vais réagir en voyant comme ça des photos de femmes nues" lui a répondu, à un moment donné, l'homme du couple.
Le même jour, nous avons aussi une autre discussion avec une personne qui va venir prochainement chez nous avec ses enfants. A la maison, il y a beaucoup de photos de nu accrochées aux murs. Réaction prude de notre future invitée qui ne l'ignore pas : "j'espère que vous allez quand même retirer vos photos : vous faites ce que vous voulez chez vous, bien sûr, mais, moi, vous comprenez, je dois protéger mes enfants !".
Ce qui précède m'a rappelé un reportage sur la photographe Vanda Spengler que j'ai regardé, il y a quelques années, sur la chaîne TV Museum. Cet artiste fait beaucoup de photos de nu, souvent des hommes et des femmes de tout âge, de toute corpulence, enchevêtrés les uns aux autres, dans des endroits improbables (gare, cave, garage ...). C'est son style. Alors que le cinéaste était en train de filmer, pour les besoins du reportage, une installation de Vanda Spengler dans un garage en sous-sol, bien qu'il n'y ait eu personne à cet endroit quelque peu saugrenu, un vigile a débarqué subitement et, très en colère, il a engueulé d'emblée tout le monde : "vous êtes des tarés ou quoi, dégagez d'ici ou j'appelle la police, non mais, vous vous rendez pas compte, et s'il y avait des enfants !". Le jeune femme a tenté en vain de raisonner le fou furieux en lui expliquant qu'il n'y a personne dans ce garage en sous-sol, et certainement pas des enfants qui n'ont rien à y faire, qu'elle veille toujours à rester discrète, que c'est une composition artistique, etc. L'intéressé n'a cependant rien voulu entendre, préférant camper sur ses positions radicales, prêt à en découdre, voire à en venir aux mains si le petit groupe n'obtempérait pas immédiatement à ses injonctions. Et Vanda Spengler de terminer son interview après cette mésaventure en expliquant que c'est toujours la même chose : dès qu'elle organise un shooting en extérieur, il y a toujours des gens pour venir l'interrompre violemment avec le discours habituel : "on doit protéger les enfants".
Le point commun entre tous ces "événements" pour le moins disparates, vous l'avez compris, ce sont les enfants.
Patrick Sébastien ne s'en cache pas, il est libertin. Il est fier de l'être, il le revendique. Le Cap d'Agde est un haut lieu, bien connu, du libertinage. Il n'est donc pas vraiment surprenant qu'il puisse donner un concert à cet endroit où il se sent à l'aise et en parfaite harmonie avec sa conception des choses. Et il n'est pas non plus très étonnant qu'une dame en profite pour ... Tout s'intègre bien dans l'ambiance des lieux et cela ne choquera personne sur place (même si ce n'est pas de très bon goût, je trouve). Les gens qui sont choqués, ce sont ceux qui n'y étaient pas. Les gens qui commentent, ce sont ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans un lieu naturiste, ce qu'ils appellent généralement avec mépris un "camp nudistes". Le Cap d'Agde, en réalité, c'est bien plus un "camp pour libertins" qu'un "camp nudistes", même s'il est parfaitement possible de pratiquer tranquillement le naturisme à cet endroit sans pour autant être libertin en même temps. Mais bon, si l'on veut ne pratiquer que le naturisme sans subir les éventuels débordements du libertinage, ce n'est assurément pas le meilleur endroit pour ce faire. Bref, toute personne qui se rend sur place le sait très bien dès le départ, il n'y a pas de surprise. Il y a des centres naturistes plus orientés 'famille" qui seront assurément mieux adaptés si l'on veut éviter de voir des "activités entre adultes".
Conclusion : non, les spectateurs présents à ce concert n'ont certainement pas été choqués : ils en voient bien d'autres, et des choses infiniment plus explicites, à la baie des cochons (la plage libertine du Cap d'Agde) ou dans les nombreux clubs présents sur place. Les seules personnes choquées, ce sont donc surtout les personnes absentes, celles qui n'ont pas été confrontées personnellement à la scène jugée choquante, celles dont les enfants n'étaient pas là non plus (mais qu'ils tiennent néanmoins à protéger de ce qu'ils n'ont pas vu) ...
Et ce sont ces mêmes personnes qui tiennent ces "réflexions irréfléchies" sur "tous ces nudistes". Car oui, ne leur en déplaise, il y a encore et toujours des parents qui emmènent leurs enfants en vacances dans des lieux dédiés à la pratique du naturisme. Et non, les enfants qui s'y trouvent ne sont pas traumatisés par le spectacle des corps nus auxquels ils ne prêtent aucune attention particulière (et inversement), Ils ont l'habitude. Pour eux, c'est normal (pour autant que l'on puisse parler de normalité dans ce Monde).
Une anecdote à ce propos. Un jour, je prends un cocktail à la terrasse d'un café dans un centre naturiste familial (le Domaine Laborde, pour ne pas le citer). Il fait chaud. Très chaud. A un moment donné, une jeune fille d'une douzaine d'années vient s'installer dans un fauteuil, un peu plus loin, pour manger, quant à elle, une glace. Et elle se place davec les jambes totalement écartées devant moi (on le sait, les ados s'assoient souvent un peu n'importe comment un peu partout, les pieds en l'air, une jambe par dessus de l'accoudoir, etc.). De toute évidence, la gamine n'a pas fait vraiment attention à sa pose. Elle s'est sentie en sécurité et, se trouvant précisément dans un centre naturiste, elle n'a pas pensé une seule seconde que la vue de son sexe pourrait émouvoir qui que ce soit à cet endroit. De fait, les centres naturistes sont des endroits sécurisés où règnent la liberté et le respect. Les gens ne passent pas leur temps à se reluquer les uns les autres, il n'y a pas de rapports voyeur-exhibitionniste. Cela n'existe tout simplement pas. Tout le monde est nu mais personne ne se perd à analyser l'anatomie des autres. Il y a des choses plus intéressantes à faire. De fait, on est toujours plus attiré naturellement par l'interdit, par ce que l'on ne voit pas, parce que l'on devine, parce que l'on aimerait éventuellement voir (mais qui est caché), que par ce que l'on voit au quotidien, par cette nudité partagée qui est tellement habituelle qu'elle en est devenue banale pour les naturistes. En d'autres termes, il y a bien moins de voyeurs dans les lieux naturistes que sur les plages dites "textiles". La nudité est banale pour celles et ceux qui ont l'habitude de se balader nu(e)s au milieu d'autres personnes nues. Elle est, pat contre, source de désir et d'attirance ou, à l'inverse, source de gêne, pour les personnes qui cultivent leur pudeur comme un trophée.
Non, les naturistes ne passent assurément pas leurs vacances à regarder les petits garçons ou les petites filles nu(e)s. Il n'y a pas de viols, pas d'attouchements dans ces centres, bien moins en tous les cas qu'à l'extérieur de ces "camps nudistes", là où la nudité cachée demeure la règle que l'on aimerait parfois enfreindre, là où vivent tous ces gens si prompts à juger ce qu'ils ne connaissent pas, tant ils sont aveuglés par les conditionnements de leur éducation, persuadés, à tort, qu'il faut cacher à tous prix la nudité pour "protéger les enfants".
Le résultat de cette vision des choses, c'est ce que je dénonce plus haut : des milliers commentaires idiots sur un événement anecdotique sans le moindre intérêt, des personnes qui voudraient que l'on retire des photos de nu posées chez soi pour protéger soi-disant ses enfants, un monsieur qui n'ose pas rentrer dans une exposition de photos de nu artistique pacre qu'il a peur de ses réactions spontanées (lire : peur d'avoir une érection, pour dire les choses clairement), des gens qui s'imaginent que les enfants qui accompagnent leurs parents dans un lieu naturiste vont finir sur le trottoir ou violés par on ne sait quel pervers en mal de sexe, un type qui agresse une photographe parce qu'elle ose faire du nu dans un lieu où il n'y a personne (et, en tous les cas, pas le moindre enfant susceptible de débarquer à cet endroit) ... Beaucoup de personnes offusquées pour rien, par pure ignorance.
Les gens sont tellement enfermés dans leurs croyances qu'ils ne prennent pas la peine de mener une véritable réflexion sur la nudité, se bornant à suivre béatement le mouvement du plus grand nombre, comme des moutons de Panurge, sans se poser la moindre question, parce qu'ils n'éprouvent pas le besoin de réfléchir à la question, parce qu'ils ne veulent en aucun cas se libérer des conditionnements de leur éducation. On leur a dit, depuis qu'ils sont tout petits, que la nudité, c'est mal ... alors c'est mal, cela ne se discute pas ! Et, une fois adultes, ces enfants devenus parents reproduisent à leur tour les mêmes erreurs en imposant les mêmes restrictions, les mêmes interdits à leurs propres enfants. Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il y en ait un qui se pose, enfin, les bonnes questions, un qui sort du lot, un qui n'avale pas tout ce con lui a raconté (la faute d'orthographe est volontaire), un qui se forge sa propre opinion en remettant en question ce qui lui a été dicté pendant son enfance.
La nudité est naturelle. On naît nu. On est nu. L'homme est le seul animal vivant qui porte un vêtement. C'est le seul qui dissimule presque constamment son corps. Or, au départ, la fonction de l'habit, ce n'est assurément pas de cacher sa nudité à la vue des autres mais bien de se protéger contre les intempéries, le froid, le chaud ... rien d'autre. L'objectif n'était pas de protéger les enfants par le vêtement ... La pudeur, cela n'a rien de naturel : c'est un conditionnement qui est apparu en même temps que l'homme se créait des Dieux pour tenter de donner une explication irrationnelle à ce qu'il ne comprenait pas. La pudeur est religieuse, elle est culturelle. Les autres êtres vivants n'ont pas de pudeur. Les petits enfants non plus. C'est un comportement qui a été appris, imposé, par nos parents, par la société. Les naturistes ont au moins l'intelligence de s'en affranchir et de ne pas persévérer à cacher leur nudité uniquement parce qu'on leur a dit que c'est ce qu'il fallait faire au nom d'on ne sait quelle croyance erronée.
Le revers de la médaille, quand on veut protéger de la sorte ses enfants, quand on veut leur cacher par tous les moyens la vue d'un corps nu, celui d'une autre petite fille, celui d'un autre petit garçon, celui d'un adulte, beau, moche, gros, mince, maigre, jeune, vieux, etc., c'est qu'on le conditionne inévitablement à la pudeur, à la dissimulation, ce qui revient inévitablement à susciter en même temps en lui l'attrait de l'interdit, la volonté de voir par tous les moyens ce qui ne peut être vu, le désir de l'autre. Cet enfant deviendra un jour un adulte qui aura peur de venir à une exposition de photos de nu artistique parce qu'il craindra une éventuelle érection. L'enfant naturiste, lui, n'éprouvera pas les mêmes craintes. Cela fera de cet enfant un de ces multiples hommes stupides qui ne pourront s'empêcher de siffler cette jeune fille en mini-jupe qui passe dans la rue sans rien demander à personne, qui se croira autorisé à mettre la fin aux fesses de cette femme qui, à ses yeux, le provoque parce qu'elle a osé porter une tenue sexy, qui violera celle qu'il convoite parce qu'elle se refuse à lui, qui manquera de respect à celle femme qu'il désire si ce désir n'est pas réciproque, qui aura une vie sexuelle tellement pauvre qu'il ira voir des prostituées pour combler ses manques, etc. L'enfant naturiste, lui, n'aura pas du tout cette mentalité : il aura vu, au cours de son enfance, au cours de son adolescence, au cours de sa vie d'adulte, tellement de corps nus que cela ne lui fera plus rien, que cela ne provoquera pas le moindre émoi en lui, parce que ce qui est naturel à ses yeux ne peut tout simplement engendrer de telles réactions inappropriées.
Ce n'est pas en cachant le nu à ses enfant qu'on les protège : c'est le contraire. C'est en les éduquant à la nudité, en la présentant comme naturelle (comme le sexe, d'ailleurs) qu'on en fera des adultes ouverts d'esprit qui ne ressentiront pas le besoin de voir par tous les moyens ce qui leur a été trop longtemps caché, qui ne seront pas dans tous leurs états chaque fois qu'ils verront passer une femme nue ou en petite tenue. On n'en fera pas du petit garçon curieux un adulte voyeur qui se dissimulera dans les buissons pour contemper le spectacle des seins nus allongés sur le sable. On est désormais bien loin de la révolution sexuelle de tous les possibles, loin des 80 % de femmes pratiquant le monokini sur les plages comme ce fut le cas dans les années 1980 : aujourd'hui, elles se font régulièrement vilipender, agresser par les adeptes du moralement correct, les mal-pensants donneurs de leçons de puritanisme à deux balles.
Il ne faut pas cacher la nudité mais éduquer les enfants à la nudité. Ne pas leur dire que, la nudité, c'est mal en soi (ce ne l'est certainement pas) mais bien leur expliquer que, le mal se situe ailleurs, à un autre niveau. Le mal, c'est quand on regarde avec insistance une jeune fille en mini-jupe au point de la mettre mal à l'aise alors qu'elle se borne à porter une tenue qui lui plaît, une tenue adaptée à la météo de l'été. Le mal, c'est quand on essaie de forcer la main à une personne non consentante, quand on ne respecte pas le "non". Le mal, c'est quand on ne parvient plus à se contenir dès que l'on aperçoit une jeune femme nue parce que l'on n'en a pas l'habitude de ce genre de spectacle (la loi du désir). Le mal, c'est quand on cherche à imposer sa vision des choses à l'autre, quand on s'efforce de lui faire le leçon alors que l'autre ne lui a rien demandé, parce que l'on n'a pas jugé utile de mener une réflexion approfondie sur les diktats de son éducation, sur son propre rapport à la nudité, sur son comportement sexuel déplacé ou maladroit. Le mal, c'est quand META (Facebook, Instagram) essaie d'imposer au Monde sa vision dépassée de la morale, une vision empreinte de puritanisme à l'américaine, plutôt que de laisser à chacun la liberté de publier et de voir ce qu'il ou elle souhaite (il suffirait de donner le choix à chaque membre en cochant une case). Le mal, c'est quand META prétend justifier hypocritement ses standards éculés de la communauté en soutenant qu'il s'agit d'offrir à tout le monde un espace sécurisé : on n'est ni plus ni moins en sécurité quand on voit apparaître un sein ou des fesses (à ce propos, d'ailleurs, on cherchera en vain en quoi une paire de fesses serait plus acceptable qu'un téton mais bon, c'est la mentalité américaine qui se persuade elle-même du bien-fondé de ses convictions qu'elle se plaît à vouloir imposer aux autres).
Protéger ses enfants = éduquer ses enfants à la nudité et, à travers elle, à la sexualité, en insistant sur le nécessaire respect des limites de l'autre. Cela ne me dérange nullement qu'une personne soit exagérément pudique, qu'elle ne soit pas à l'aise à l'idée de montrer tout ou partie de son corps. Cela ne me dérange pas non plus si une femme, par conviction religieuse sincère (et non parce que son mari le lui impose) porte une burka ou le voile. Que chacun fasse ce que bon lui semble en fonction de ce qui lui convient ! Mais que ces personnes ne viennent pas juger ou donner les leçons aux autres (notamment moi) parce qu'elles veulent cultiver l'illusion de détenir le monopole de la Vérité. Je ne vous empêche pas de vivre selon vos croyances et je les respecte. Il serait opportun de faire de même dans l'autre sens et de ne pas dire à autrui ce qu'ils peut ou ne peut pas faire ... En d'autres termes, pour dire les choses avec un peu de poésie : occupe-toi plutôt de ton cul et non du mien !
Je vous rassure : mon épouse et moi protégeons aussi nos enfants. Ils ont pourtant l'habitude de voir des personnes nues parce que nous organisons beaucoup de shootings photos à la maison. Ils ne sont ni traumatisés, ni choqués par la vue de cette nudité. Cela les laisse, à vrai dire, totalement indifférent. Tout au plus les entendra-t-on éventuellement dire qu'elle est plutôt jolie, cette fille ... Les enfants font, quant à eux, ce qu'ils veulent : s'ils veulent aller nus dans la piscine, c'est très bien. S'ils n'ont pas envie de le faire parce qu'ils sont ados, que leur corps change, qu'ils sont un peu gênés, parce que, à ce stade de leur vie, ils préfèrent mettre un maillot, c'est très bien aussi. Ils ne nous jugent pas. Nous ne les jugeons pas. Chacun reste libre de faire ce que bon lui semble dans le respect les uns des autres.
Il est temps de terminer cet article et de mettre une photo pour l'illustrer ... J'ai choisi celle-ci parce qu'elle me donne l'occasion de vous conter une autre anecdote. C'est une photo issue de la série "le banquet, du luxe à la luxure". J'avais publié une photo semblable sur Facebook (pas la même), en respectant scrupuleusement les standards de la connerie humaine : pas de nudité, de la suggestion, pas de démonstration, pas de seins visibles, etc. Malgré tout, les algorithmes de Facebook ont détecté une violation erronée de ces standards et, après recours, l'IA a confirmé cette prétendue violation en suspendant mon compte pendant un mois pour cause de ... "pornographie infantile" ! Certes, l'une des modèles présentes sur la photo (qui n'était pourtant pas nue) peut sembler jeune ... mais elle a, en réalité, 26 ans ! Avant de sanctionner bêtement les gens en les accusant de pédophiles, il serait assurément plus intelligent de leur laisser se défendre correctement en leur permettant de donner un mot d'explication ou de produire une pièce qui le prouve. Soit. Le but de META, on l'a bien compris, ce n'est pas d'être juste, mais bien d'imposer sa moralité dépassée au reste du Monde ... Voilà. Merci à Lubrique Sébastien. Merci à tous les cons du Terre. Merci aux naturistes. Merci aux libertins. Merci à Vanda Spengler. Merci au vigile excité. N'oubliez pas de protéger vos enfants.

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